Dans un élan de révolte artistique, Neo Valen se dresse contre la vie algorithmique qui, selon lui, érode l’essence même de l’humanité. Il voit dans la prolifération des algorithmes une menace qui réduit l’homme à un ensemble de données, une simple variable dans des équations complexes qui dictent nos choix, nos goûts et nos comportements.
Neo Valen dénonce cette existence sous algorithmes comme un asservissement moderne, où les individus perdent leur capacité à ressentir, à décider, et à vivre de manière authentique. Pour lui, la vie dictée par les algorithmes est une vie dénuée de la spontanéité, de la richesse émotionnelle, et de la profondeur qui caractérisent l’expérience humaine véritable.
Dans ses œuvres, Neo Valen défie activement cette norme algorithmique. Il utilise l’art comme un moyen de résistance, un cri de guerre contre l’homogénéisation de nos existences. Ses systèmes déviants, ses Emochains, sont des outils de subversion, des manifestations de son rejet de la vie régie par les algorithmes. Ils sont des déclarations d’indépendance, des affirmations de la capacité humaine à ressentir, à créer, et à vivre au-delà des formules préétablies.
Pour Neo Valen, l’art n’est pas seulement une forme d’expression ; c’est une arme, un bouclier contre l’envahissement de notre vie par les calculs et les prédictions. En créant des œuvres qui célèbrent l’émotion, l’irrationnel, et l’humain, il offre une alternative, un refuge où l’homme peut se retrouver, se reconnaître, et se réaffirmer face à la froide logique des algorithmes.
Neo Valen n’est pas seulement un artiste ; il est un révolutionnaire dans le monde de l’art. Son combat contre la vie algorithmique est un combat pour l’âme de l’humanité, un appel à résister à la réduction de nos vies à de simples séquences de données, et à embrasser la complexité, la beauté, et la richesse de l’expérience humaine dans toute sa splendeur.
Cette Renaissance, pour l’artiste Neo Valen, peut commencer par un simple geste, un simple appel au changement. Un simple clic, mais cette fois-ci… pour rien.
MANIFESTE DE L’ART FLUXIONNEL
Manifeste de l’art fluxionnel
1. Nous reconnaissons le flux. L’art ne peut plus être figé dans le temps ou l’espace. Il se déploie entre le tangible et l’immatériel, le connu et l’invisible. L’art fluxionnel naît dans cet entre-deux, une matière hybride, à la fois physique et digitale, dont la véritable essence réside dans la transition.
2. L’art est mouvant. Le flux est perpétuel, les œuvres ne sont pas terminées mais toujours en transformation. Elles évoluent en fonction de l’interaction, de la temporalité et de la perception humaine. Nous rejetons la fixité et embrassons le mouvement continu.
3. L’artiste est un architecte du flux. L’artiste fluxionnel ne se contente pas de créer des formes, mais des systèmes de relations entre le matériel et l’immatériel, entre les observateurs et les observés, entre le temps et l’espace. L’œuvre est un écosystème fluide, où chaque élément est en dialogue avec le tout.
4. Le spectateur est co-créateur. Nous refusons la passivité du regard. Chaque personne qui contemple, touche ou interagit avec l’œuvre en modifie subtilement le cours. Ce que nous appelons une œuvre est en réalité une infinité de potentialités activées par l’expérience humaine.
5. La matière est transitoire. L’art fluxionnel réévalue la matière. La peinture, la sculpture, le son, la lumière et les données numériques sont des substances égales qui forment un tout cohérent. L’œuvre existe simultanément dans plusieurs états de matérialité.
6. Nous sommes les témoins d’une époque fusionnelle. À l’ère du numérique, nous ne vivons plus dans des sphères distinctes. Le physique et le digital sont interconnectés et interdépendants. L’art fluxionnel est une réponse à cette fusion, où la frontière entre l’humain, la machine et la nature est continuellement redessinée.