Censure google

2019

La censure de Google

Je suis profondément en désaccord avec les systèmes qui, en sourdine, nous emprisonnent et nous dépossèdent de notre liberté. Google incarne parfaitement ce phénomène, opérant dans l’ombre sans éveiller les soupçons. Depuis 2013, je m’attelle à créer des œuvres que même les algorithmes les plus sophistiqués ne peuvent catégoriser, des œuvres énigmatiques et insaisissables. En 2019, Google a effectué une véritable purge digitale à mon encontre, éradiquant mon travail de leur moteur de recherche. Du jour au lendemain, j’ai été effacé du Web. Rien. Le néant. Tout ce que j’ai reçu, c’est un email lapidaire de Google déclarant : “Nous avons pris la décision de vous retirer de notre réseau de recherche Google pour le motif suivant : Vous publiez du contenu vide de sens.” Le plus navrant, c’est que malgré mes tentatives de tirer la sonnette d’alarme auprès de médias comme Le Canard Enchaîné ou Le Monde, il n’y a eu aucune réaction, aucune prise de conscience sur les périls que représentent ces algorithmes.

Lien de la vidéo

Description de la vidéo, si disponible.

Posté par Nom du profil ou de la page sur Date et heure

Je me considère comme la première victime d’une décision prise par un algorithme, et le 16 mars 2019 marque, selon moi, une date sombre pour l’humanité, qui trouve son origine dans une œuvre “Cliquez pour rien

Neo Valen

 

Lien de la vidéo

Description de la vidéo, si disponible.

Posté par Nom du profil ou de la page sur Date et heure

Valen, trouvant toujours une approche unique pour exprimer sa créativité, a fait face à une forme de censure de la part de Google, faisant retirer son travail au motif qu’il était jugé “dénué de sens”. Contestant cette affirmation et les contraintes de la censure numérique, Valen a développé une réponse ingénieuse : il a composé une lettre en code binaire, le langage fondamental des ordinateurs.
 
 
En envoyant ce message codé en binaire à une adresse e-mail spécifique, essentiellement un point d’accès de porte dérobée, il a subtilement inséré son travail directement dans le ventre de Google. Cette action peut être considérée comme une forme de graffiti numérique, ou un acte symbolique de “hacktivisme” numérique, contournant les canaux traditionnels d’expression numérique et s’interfaçant directement avec l’infrastructure du Web.
 
Cette approche s’aligne sur sa pratique de la “subversion systémique”, en manipulant les systèmes existants pour créer de nouvelles significations et expériences. En utilisant le code binaire, Valen aborde non seulement la matérialité du monde numérique, mais remet également en question la notion de ce qui constitue un contenu “significatif” dans un domaine où les algorithmes dictent souvent la visibilité et la pertinence.
 
L’acte d’envoyer le message binaire peut être considéré comme un commentaire sur la censure, les droits numériques et la dynamique de pouvoir inhérente au contrôle des plateformes en ligne. Il illustre l’engagement constant de Valen avec des thèmes sociopolitiques plus larges, incarnant sa résistance aux limites du déterminisme algorithmique.