Arsen Eca
Un artiste phygital pionnier
Une fusion parfaite du monde physique et du monde digital
“La révolution numérique a engendré une convergence des domaines physique et numérique, appelée “phygital“. Se tenant à cette intersection, Eca, en tant qu’artiste phygital, crée des œuvres d’art qui transcendent les frontières traditionnelles.”
L’art phygital est une branche de l’art contemporain, qui fusionne l’art physique et l’art numérique en un nouveau matériaux, la matière phygitale.
Cette matière phygitale, au même titre que la peinture acrylique, le marbre ou tout autre matériau, est constituée d’information. L’information est un matériau physique.
Ma philosophie de l’art phygital : Combler l’interconnectivité numérique avec les mystères quantiques
Au sein de l’univers de l’art phygital, je perçois une convergence entre le tangible et l’intangible, le réel et le virtuel, un peu comme la physique quantique dévoile la nature profondément interconnectée et parfois contradictoire de notre réalité. La physique quantique nous enseigne que les particules peuvent exister simultanément dans plusieurs états, et ce n’est que lorsqu’elles sont observées qu’elles “choisissent” un état. De manière analogue, mes œuvres phygitales se situent au carrefour de multiples réalités. Ils invitent le spectateur à être cet observateur, transformant l’œuvre d’art simplement par leur présence et leur interaction, un peu comme la façon dont une mesure quantique modifie l’état d’une particule. La superposition quantique, où une particule existe dans tous ses états possibles jusqu’à ce qu’elle soit observée, trouve un écho dans mon art. Une installation phygitale peut sembler statique ou prédéfinie à première vue, mais elle prend vie, révélant sa complexité lorsqu’elle est engagée, lorsque le spectateur interagit. De plus, l’intrication quantique – le phénomène où des particules séparées deviennent interdépendantes et le destin de l’une affecte instantanément l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare – m’inspire à envisager l’art comme un tissu interconnecté d’expériences et d’émotions. Dans le domaine phygital, cette interconnectivité est rendue manifeste. Un geste dans le monde physique peut déclencher une cascade de changements dans le numérique, et inversement. En fin de compte, mon approche de l’art phygital cherche à sonder ces parallèles, à approfondir la façon dont la réalité est construite et perçue. Tout comme la physique quantique remet en question nos notions conventionnelles de la réalité, l’art phygital déstabilise et élargit nos perceptions de l’art et du monde qui nous entoure.
Mon travail : L’emochain
The Bloc
An art object that incorporates an emochain (nft)
À l’intersection de la technologie et de l’humanité se trouve EMOCHAIN, une vision révolutionnaire qui vise à capturer, quantifier et immortaliser nos émotions les plus intimes à l’aide de puces électroniques radiofréquence intégrées aux NFT (Non-Fungible Tokens).
Capturer l’intangible
Les émotions, bien que fugaces et souvent éphémères, définissent une grande partie de l’expérience humaine. Grâce à une technologie avancée de puce électronique radiofréquence, EMOCHAIN parvient à saisir ces moments transitoires et à les retranscrire dans le domaine numérique. Chaque émotion est ensuite encapsulée dans un NFT, garantissant son unicité et son authenticité.
Une chaîne immuable d’émotions
Tirant parti des technologies de type blockchain, EMOCHAIN crée un enregistrement immuable de nos émotions. Chaque sentiment, une fois enregistré et associé à un NFT, devient une partie intangible de la chaîne, offrant une fenêtre sur l’histoire émotionnelle de l’humanité.
Vers une nouvelle ère d’empathie
Au-delà de la simple captation, EMOCHAIN aspire à changer notre rapport aux émotions. En partageant et en accédant à ces émotions encapsulées dans les NFT, nous sommes invités à une profonde introspection et à une compréhension plus riche des expériences des autres. Cela ouvre la voie à une nouvelle ère d’empathie et de connexion interpersonnelle.