Des œuvres d’art détournés dans les musées

Arsen ECA

Arseneca détourne une oeuvre au musé des Bernardins à Paris

2013

Œuvres d’artistes contemporains piratés

Je suis né artiste, mais je ne me considère pas comme appartenant au monde des artistes, ni au système artistique institutionnalisé. J’estime avoir un certain recul sur ce milieu. Provoquer, oui, mais toujours avec une intention, comme lorsque j’ai offert un suppositoire géant à Anish Kapoor pour “sauver” son “Vagin de la Reine,” vandalisé à Versailles. Je ne suis pas adepte de l’art pour l’art; c’est pourquoi j’aime parfois “parasiter” des œuvres d’autres artistes, tout en conservant un regard bienveillant. Mon objectif est toujours de pousser au-delà de la simple perspective artistique. Trop d’artistes ont perdu en authenticité, sacrifiant cette dernière sur l’autel de la notoriété. Arsen Eca

L’artiste Eca est connu pour son sens de l’humour et son audace subversive, qui se manifestent dans une série d’appropriations audacieuses d’œuvres d’art contemporaines. Tirant parti de son art de la subversion systémique, il joue avec les éléments exposés, modifie le sens des œuvres, voire ose placer ses propres créations parmi celles d’autres artistes.
 
L’un des exemples les plus frappants de cette approche audacieuse s’est produit au Collège des Bernardins à Paris. Eca a exposé avec succès une de ses œuvres en la faisant passer pour celle d’un autre artiste. Cette pièce faussement attribuée a été saluée avant que la véritable identité de son créateur ne soit révélée, provoquant un véritable tremblement de terre dans le monde de l’art contemporain.
 
Ainsi, Eca défie constamment les conventions artistiques et les systèmes établis, déployant son art dans des contextes inattendus. En déstabilisant l’ordre établi et en injectant de l’humour et de la surprise dans l’art contemporain, Eca nous rappelle que l’art est un domaine de liberté et de créativité sans limites.

Arsen ECA