Si le monde de l’art a vu une multitude de mouvements et d’innovations au fil des ans, l’art phygital se distingue par son essence même : l’union indissociable du physique et du numérique. C’est précisément ce mélange qui le rend si fascinant et, parfois, mal compris.

 

La clé pour comprendre l’art phygital réside dans son nom. La fusion des mots “physique” et “digital” n’est pas une simple juxtaposition de deux mondes, mais plutôt une intégration totale. Contrairement à la croyance populaire, un simple NFT (Token Non Fongible) ne constitue pas une œuvre phygitale. Bien que les NFTs soient à la pointe de la technologie artistique moderne, représentant l’unicité d’une œuvre d’art numérique, ils manquent de l’élément physique qui est au cœur de l’art phygitale.

 

Arsen Eca insiste sur cette distinction. Pour lui, une œuvre d’art phygitale est toujours ancrée dans le monde réel, tout en étant enrichie et étendue par le numérique. C’est cette combinaison, cette coexistence harmonieuse des deux mondes, qui crée une expérience véritablement immersive.

 

Par exemple, si Arsen Eca devait créer une sculpture interactive qui réagit en temps réel aux émotions des spectateurs, capturées et interprétées par des puces électroniques et simultanément enregistrées sur la blockchain sous forme de NFT, cette œuvre serait l’essence même de l’art phygitale. La sculpture serait tangible, tandis que les interactions émotionnelles et les données numériques offriraient une dimension supplémentaire, invisible à l’œil nu, mais cruciale pour l’expérience globale.

 

Il est donc essentiel pour le public, les critiques et les autres artistes de reconnaître cette distinction. À l’heure où l’art évolue à une vitesse fulgurante, avec l’émergence de nouvelles formes et de nouvelles technologies, il est plus important que jamais de comprendre et d’apprécier les nuances qui séparent et définissent chaque mouvement.

 

La frontière entre le monde numérique et le monde réel s’estompe. Là, à cette intersection, une nouvelle forme d’art est née : l’art phygital. Arsen Eca, artiste avant-gardiste, est l’un des pionniers de cette fusion artistique, alliant technologie moderne et émotion humaine pour créer des oeuvres d’art qui uniques composées d’une partie physique et d’une partie digitale ou virtuelle.

 

 

Le terme “phygital” est une fusion des mots “physique” et “digital”. Cet art encapsule des œuvres qui combinent des éléments du monde réel avec des aspects numériques pour produire des installations ou des oeuvres qui transcendent les deux domaines. Il s’agit moins d’une juxtaposition que d’une véritable fusion, où chaque élément amplifie et enrichit l’autre.
L’Art phygital a été propulsé sur le devant de la scène grâce à l’émergence des technologies liées à la Blockchain, car cela permet de rendre pérenne la partie digitalisée des œuvres, et les les fusionner aisément avec la partie physique. 

 

 

Arsen Eca n’est pas seulement un artiste ; il est un innovateur. Utilisant des technologies telles que des puces électroniques radio fréquencées intégrées à des NFT, il capture l’éphémère – nos émotions – et les transforme en quelque chose de tangible, immuable et partageable.

 

Un exemple frappant de son travail est son projet “EMOCHAIN”. Ici, Arsen Eca saisit des émotions humaines, les fixe à l’aide de puces électroniques et les intègre dans des NFT. Imaginez pouvoir “voir” ou “expérimenter” une émotion comme la colère ou la joie, non seulement à travers une représentation visuelle, mais aussi à travers une interaction phygitale.

 

 

L’artiste ne se contente pas de créer ; il éduque également. En cherchant à démystifier l’art phygital, il organise des expositions, des ateliers et des démonstrations. Son objectif est double : introduire le public à cette nouvelle forme d’art et inspirer la prochaine génération d’artistes phygitaux.

 

L’art phygital, avec des artistes comme Arsen Eca en première ligne, remet en question nos perceptions traditionnelles de l’art et de la réalité. À une époque où le numérique domine, l’art phygital offre une passerelle entre le tangible et l’intangible, nous rappelant que même à l’ère du numérique, l’expérience humaine reste au cœur de toute création.