Hasard à la Cité des Sciences et de l’Industrie
Le projet
Le contexte du projet
La Machine Cell-ion
La présentation par Eca
Le Hasard Existe-t-il ? Une Exploration avec la Machine Cell-ion
Le projet scientifique
LE PROJET SCIENTIFIQUE
Les laboratoires ARSÈNÉCA installent à la Cité des Sciences et de l’industrie, une machine hors normes, résultat d’une rencontre étonnante entre l’Art et la Science.
Pour Arèsen Eca, artiste chercheur à l’origine du projet, l’art ne doit pas être uniquement la représentation d’un résultat de recherche mais doit en être l’ADN.
“Notre projet vise à étudier le hasard fondamental, et également les systèmes prédictifs. Nous souhaitons réponde à la question suivante : Le hasard existe t ‘il au niveau macroscopique, autrement dit dans notre quotidien”
Pour Arsèn Eca, l’art ne doit pas être uniquement un moyen de représenter un résultat de recherche. Il doit être l’adénosine triphosphate du projet. Son énergie nécessaire et primordiale.
L’artiste doit lever les croyances et les résistances que peuvent avoir certains scientifiques dans des domaines physiques, mathématiques biologiques ou tout autres domaines scientifiques.
Le projet sur le hasard se fait par hasard.
En 2016, j’ai voulu réaliser une sculpture en bois à partir d’une souche provenant d’un arbre mort que j’ai trouvé dans un petit village au cœur de la France, Pouilly Sur Loire. La souche étant trop pesante pour être déplacée à la main, j’ai dû la laisser sur place pendant 24 heures, le temps de me procurer des cordes et des leviers.
Intrigué par mon projet, nous partageons nos coordonnées et réseaux sociaux. Le soir venu, en explorant son profil Facebook, une photo attire mon attention. C’est celle de ma souche. Comment se fait-il que ma souche apparaisse sur les photos d’un parfait inconnu ? Le jour suivant, je le contacte, pensant qu’il avait peut-être récupéré mes photos depuis mon profil, dans une tentative de démontrer ses compétences en piratage ou autres manipulations informatiques.
Nous nous étions trouvés au même endroit, au même instant.
Il avait simplement capturé en photo ma souche, pendant ce bref moment où je l’avais laissée là, pendant ces 24 heures. Michel Kergoat, lors de sa première visite à Pouilly Sur Loire, avait été attiré par cette souche et avait décidé de l’immortaliser. Il était passé là, par pur hasard, avait pris sa photo et était reparti le jour même pour Paris. Une semaine plus tard, le destin m’a amené à croiser Michel Kergoat, et ensemble, nous avons collaboré sur le thème du hasard.
Quelle leçon tirer de cette coïncidence ? C’est précisément cet enchaînement d’événements qui m’a inspiré la création d’une machine pour explorer la nature du hasard.
Tester l’existence même du hasard
Depuis Artistote jusqu’à Issac Newton, le monde est chaotique et dirigé par les Dieux souvent capricieux.
Un premier choc, et un changement de paradigme a été introduit avec Newton, pour qui il existe une loi universelle qui s’applique partout, que l’on décrit très bien par les équations différentielles.
Il est possible de prédire l’avenir en connaissant le système initial. Il est même possible de prédire tout l’Univers en connaissant de toutes les variables.
Le monde est devenu déterministe.
Le deuxième choc a été introduit par Poincaré et Lorentz pour qui le déterminisme n’implique pas la prédictibilité et par la physique quantique dont les lois sont probabilistes, même si il est toujours possible par la loi des grands nombre de prédire les comportements macroscopiques.
Le troisième choc, est celui des systèmes complexes portés par Hervé Zwirn.
Si bien que le hasard semblerait avoir de multiple casquettes.
La machine utilise une équation déterministe. Par codification et transformation d’une question en code binaire elle va calculer un résultat.
Le public pose donc une question à la machine qui calcul un résultat vrai mathématiquement.
Le calcul induit une perte d’information compensée par une augmentation de la prédictibilité.
Cependant la perte d’information induit une interprétation du résultat qui peut engendrer un biais.
Nous avons testé la prédictibilité de la machine.
Depuis 2016 nous avons enregistré 3124 questions. Celles-ci sont des souhaits du public composé d’enfants, jeunes adultes et adultes.
Il s’agit de poser une question, binaire ou non.
La question est reformulée pour la machine si besoins.
Ainsi à la question vais-je mourir dans les 6 prochains mois, celle-ci est reformulée en évènement plus prédictible sous la forme “je ne veux pas mourir dans les 6 prochains mois”
Cet reformulation est nécessaire pour faciliter une décohérence et surtout quantifier les questions.
Par la suite, le questionneur indique si l’évènement s’est réalisé ou non.
Le questionneur est un observateur qui va créer sont espace des possibles.
Sur l’ensemble des questions, 78% ont été prédicitivées dans le sens d’accomplissement.
La machine réalise les prédictions non prédictibles car complexes dans un système, mais provoquées donc certaines.
La mise à jour de la machine cell-ion pour exaucer les souhaits et les prières depuis 2020
Après le succès de la machine d’aide à l’indécision à la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’artiste Arseneca a souhaité cette fois ci, exaucer les prières avec comme objectif un tuax de réussite supérieur aux “opérateurs religieux” principaux.
Entouré d’universitaire du CNRS, il met au point un algorithme qui favorise l’exaucement des prières, en se basant toujours sur la théorie des attracteurs étranges.